Soins

* Elytis regardait Mika de toute sa hauteur mais ne bougeait pas. Le monstre présent en lui pouvait se réveiller à tout moment et elle ne voulait absolument pas prendre le risque de s'approcher ne serait-ce que d'un seul centimètre *

*Mika , toujours allongé a terre, reprit sa forme normale*

A...l'aide...Sib..Sibylle...J'aies ..besoin de toi!

* Elytis se décida à approcher. Elle s'accroupit auprès du mourant puis sur un ton compatissant, lui dit *

Calmez-vous... Il n'y a pas de Sibylle ici... Mais ne vous inquiètez pas, dès que Yuna sera de retour, elle ira chercher celle dont vous ne cessez de répéter le nom.

* Elle passa un linge mouillé sur son front couvert de sueur *

* Voyant qu'il ne rouvrait pas les yeux, Elytis donna plusieurs petites tapes à Mika, sans succès. Elle posa alors deux doigts sur son cou pour voir si son coeur battait encore. Elle ne ressentait aucune pulsation. Le pauvre était déjà mort depuis quelques minutes... Elytis se releva, sortit un drap blanc d'une armoire située derrière elle, étala le tissu sur le corps sans vie puis quitta la pièce. Elle préviendrait Yuna sur le chemin. *

*Yuna arriva avec le garde en vitesse*

Elytis !!!!

*Yuna vit ensuite Mika qui semblait mort, elle l'eut remarquer car elle était médecin, puis, elle regarda Elytis un peu bouleversée et montra discrètement Mika du doigt*

C'est vous qui.... ?

Non, non...

Il... Il a reprit conscience et puis il est mort. J'ai essayé de le réanimer mais sans succès.

* Elytis détourna le regard du défunt avant de demander au garde s'il voulait bien s'occuper d'emmener le corps au crématorium *

Aussi tragique cela est-il, cela n'est pas mon travail.


Toutes mes condoléances.


* impassible, le garde s'en alla *

Nous voilà bien avancées... Qu'allons nous faire maintenant? Nous n'allons quand même pas... déplacer le corps nous même.... Ce n'est pas non plus NOTRE travail...

* Elytis poussa un soupir puis réfléchit quelques instants. *

Attendez une minute...

* Elle sortit dans la rue puis héla un paysan qui transportait du foin à l'aide d'une charette en bois *

Monsieur, permettez-nous de réquisitionner ce fardier. Il y a là un défunt qui mérite d'avoir des funérailles décentes. Nous avons de quoi payer le dérangement.

* Le paysan maugréa mais finit par accepter, la récompense ne le laissant pas indifférent. Il aida les deux jeunes femmes à déplacer le corps sur le chariot puis tous trois s'en allèrent en direction du crématorium *