Les préparatifs du mariage...

*et oui, dignitaire de la ville, c'est aussi le sale boulot ; les préparatifs et tout ce qui va avec, c'est pour elle! Mais elle y met tout son coeur, car ce n'est pas n'importe quel mariage ; c'est celui du prince! Tout doit aller vite, tout doit être parfait. Tout le monde a son rôle sur le chantier, même Emiko! Elle supervise tout, s'occupe de tout, enfin en clair: le stress total! Et tout ça pour une cérémonie, qui restera dans la mémoire à tous...
Pour le meilleur ET pour le pire...!*

*elle contemplait son excellent travail. Elle était très fière d'elle! Dommage qu'il y ait le complot... Elle trouvait que c'était du gachis : elle avait durement travaillé après tout! Mais bon... rien à faire... Le complot devait avoir lieu. Qu'elle le veuille ou non! Emiko devait faire avec... Elle n'était pas très sûre du coup, elle avait le présentiment que ça allait rater. Mais elle est fidèle, obéit aux ordres, et c'en était un : éliminer Delacroix!

Etait-ce bel et bien Sibylle qu'elle vit au loin? Oui, oui, c'était elle. Emiko alla la rejoindre*

Tiens, Sibylle! Tu tombes bien!

* Asellas avait amené Blanche derrière l'autel de mariage *


Blanche, écoute-moi... Tu dois t'eloigner de Demian, il va t'entrainer dans une histoire folle!...

* Sibylle arriva chez Emiko qui l'appellait *


Oui Emiko?

Je voulais t'informer que, pour l'instant, tout se déroule à merveilles. Et toi, as-tu des nouvelles?

* Félizia était restée dans les appartements : pendant ce temps, le Vicomte était descendu faire sa ronde habituelle, et pour constater l'avancement de la cérémonie. dans quelques heures, le prince allait celebrer ses noces.

Il se dirigea tout de suite vers Emiko, coupant ainsi l'elan de Sibylle *

Pardon jeune fille, mais c'est urgent...


* Il s'adressa alors à Emiko *

Où en sont les préparatifs? Tout semble sans dessus dessous, n'avez-vous pas les choses en main?

Mais bien sûr que si, tout est prêt. J'ai tout en main. C'est juste la foule qui produit un tel effet... Ne vous inquietez pas... Je vais faire de telle sorte que tout le monde soit à sa place.

*sur ce, elle alla informer tout le monde d'aller à sa place appropriée, ce qui lui prit un certain temps. Elle se dépêcha vivement, car Sibylle devait la tenir au courant*

* Il resta là à observer Emiko faire son travail : il tenait à ce que tout soit rigoureusement à sa place.


Presque toute la ville était là, sur la grande place devant l'estrade. Le Vicomte balaya la foule du regard : il y avait quelque chose d'étrange...Etait-ce le fruit de son imagination?... Il sentait que la foule l'épiait, il pouvait presque les voir chuchoter, s'échanger des mots rempli de médisance à son égard, il se figurait les entendre et même, comprendre ce qu'ils disaient : et en se concentrant sur leur paroles, il cru lire et saisir leurs mots.

Soudain, le son d'une cloche le sortit de sa torpeur : c'était la cloche qu'on avait installé au dessus de la herse pour annoncer le début de la cérémonie.

Le Vicomte quitta l'estrade, et prit sa place sur la tribune qui était lui réservée à gauche de l'estrade. *

* La cérémonie allait commencer, Sibylle descendit de l'estrade et pri sa place parmi les autres, au milieu des conspirants *

* L'arrivée du Prince.

Dans sa belle tenue de mariage, il traversa les rangs des invités, son peuple. Tout le monde le suivit des yeux, tout le monde savait qu'aujourd'hui on allait celébrer les noces du futur souverain de la cité, mais on savait aussi qu'on allait faire aboutir la conspiration envers le Vicomte Delacroix.

Rempli d'orgueil, sûr de lui, Lucian s'avança jusqu'à arriver sur l'estrade. là, il s'adressa au Vicomte *

Ma mère ne peut venir, elle a eu un léger malaise... La cérémonie se déroulera tout de même comme convenu.

* Ceci dit, il prit sa place sur l'estrade, la gardienne de la cathédrale prit la sienne, il ne fallait plus qu'attendre à présent la mariée *

* Blanche avait le devoir de marier le Prince et sa fiancée aujourd'hui.
Asellas laissa donc la gardienne monter sur l'estrade, lui restant derrière *

* Suivit de la fidèle servante qui tenait sa longue traîne, Eloïse s'avançait doucement.

Le soleil brillait, le temps était radieux, les perles de sa robe et les joyaux de son diadème étincellaient de mille feux, et la dentelle flottait légèrement sous la petite brise.

Malgré tout, elle n'arrivait pas sourire. Qu'est-ce qui avait bien pu pousser le price à vouloir l'épouser? Certainement pas de l'amour.
Elle trouvait ce mariage grotesque, comme si la cérémonie n'aboutirait pas à une alliance.

Le temps de penser cela, elle était déjà aux escaliers de l'estrade.

Lucian lui tendit la main pour gravir les marches, la voilà prête à se marier *