Noces funestes

* Arrivée entre Lucian et Eloïse, la gardienne allait les unir. C'était une petite cérémonie, mais cela devait être emouvant.
Bien que la fin en sera toute autre *


Nous sommes ici pour unir ces deux êtres, le Prince Lucian et sa fiancée Eloïse...

* Voilà que la cérémonie débutait... Plus que cela, et ce sera terminé...




Pauvre Eloïse... Epouser Lucian, le petit prince mécréant... Après tout, c'est sa décision.




Cette sensation désagréable qui ne le quitte pas depuis sa confrontation avec Akordia...
Et ce sourire qui ne quitte pas le visage du prince depuis son entrée...

Etait-ce réellement son imagination?
Non, quelque chose était faux.
Cette cérémonie ressemble à pièce de théâtre! Montée de toutes parts par Lucian. Serait-ce...?...


Un cri rententit du château.

Tant d'effroi, dans cette petite voix qui hurle comme si on la torturait, cette voix, n'est quand même pas...?!...

Félizia...

Il jetta un regard au Prince, qui s'était aussi tourné vers le château.

Puis il détala en direction du palais : que se passe-t'il?
Moi qui lui ai dit de rester, si jamais il lui est arrivé malheur... *

* Eloïse regarda avec stupeur le Vicomte s'en aller au chateau.

Etait-ce le cri de Dame Félizia? *

Lucian, vous...


* elle regarda son fiancé, il était toujours tourné en direction du chateau, un étrange sourire lui faisait etinceller le visage d'une lueur effrayante *

Pourquoi souriez-vous ainsi?

Eloïse, ne te mêle pas de ça.

c'est une affaire entre lui et moi.


* Il se tourna vers la foule *

Et maintenant, peuple d'Atrium, nous allons rendre justice et punir un monstre qui a souillé cette cité de réfugiée, qui a tué vos femmes ici pour son plaisir, et qui a corrompu votre Reine!

Ayez l'arme au poing, n'ayez pas peur, car c'est Delacroix qui aura peur de vous!
ce n'est plus qu'une question de minutes.

* Alors c'est vrai... Comment avait-elle pu avoir confiance en cet homme!*


Alors c'est vrai?! Prince, Tout ce que j'ai entendu est vrai! Vous conspirez! Vous êtes ignoble!

* Eloïse repoussa Lucian, puis saisi son diadème pour le jetter à terre *

Vous ne comprenez rien, vous faîtes une grave erreur! Conspirez contre le Vicomte ne vous servira à rien, arrêtez cela!

Le Vicomte est maudit, il ne peut pas y echapper, ne saisissez-vous pas?!

Cessez cela!

* A demi tourné vers sa fiancée, Lucian n'accorda que peu d'intérêt à ce qu'elle lui disait.
Ses paroles semblèrent ne pas lui parvenir.


Il se retourna vers la foule *

Eloïse est ma future femme, mais elle est une vampire, tout comme son seigneur...

N'est-ce pas digne d'une clémence touchante, que de lui laisser la vie? Je lui offre mon amour, et elle me lance des reproches.

* Il se retourna vers Eloïse *

Mais là encore, je peux te pardonner ta race, et ce qu'elle te fait dire...

* Sans une seconde d'hésitation, elle le gifla violement *

Soyez Damné, Lucian.

Mon seigneur Delacroix ne mérite pas sa malédiction, alors que vous, vous méritez bien pire.

* quelques larmes coulèrent sur ses joues *

Et je souhaite, que vous trouviez la souffrance qui a étreint le coeur du Vicomte pendant huit mille années, et qu'elle vous fasse pleurer. Qu'elle vous fasse hurler, qu'elle vous ôte tout ce que vous aimer, qu'elle vous fasse vous tortiller comme un ver, un misérable asticot que vous êtes!

* Elle prit une inspiration *

Et que personne ne viendra à votre secours... Pas même votre pauvre mère, ni l'esprit de votre défunt père, ni aucun mâne, ni aucun dieu, rien.

* Son visage ne se détourna que peu lors de la gifle.

Sa fiancée se rebellait... Eh bien, il n'a qu'une chose à dire... Tant pis!

Il roula les yeux dans sa direction, d'un air agacé *

Et peux-tu me dire alors ce que tu comptes faire, à présent?

* Eloïse ne pouvait rien faire.

Courir prévenir le Vicomte ne servirai à rien, la ville entière est contre eux.

Partir seule et abandonner le Vicomte et Dame Félizia serait la pire lâcheté, et vouer le Seigneur Delacroix à la mort.*


Vous êtes vil Lucian, car vous savez que je ne peux rien faire.
Je vais rester ici, et attendre mon seigneur. En esperant partagé son sort, car vous avez fait de moi quelqu'un de traître.
Je ne peux aider personne, maintenant... Mais c'est juste à cause de vous!

Mais bien sûr, ma chère...

Vous perdez la tête. Mais ne c'est pas grave! je vous épouse quand même.

* Lucian lui attrapa la main, et attendit que la gardienne les eut uni pour chuchoter à l'oreille de sa tendre et nouvelle femme *

Si ton voeu est celui de partager le sort de ton seigneur, tu sais ce qu'il te reste à faire.

* il se retourne vers la foule *

Et à présent, il ne manque plus qu'une personne.

* Lucian quitta l'estrade pour se poster derrière, attendant le retour de Delacroix pour le surprendre *

* Hâtif, il se retrouva vite à la place du crieur, aujourd'hui lieu cérémonial... Peut-être même plus que ce que nous attendions...






Jamais il n'aurait penser à cela deux ans auparavant... Jamais il n'aurait imaginer que cela devrait se terminer ainsi... Peu importe! Il y a une raison pure à ses agissements actuels, à sa décision immédiate.

Et puis, les dieux ne voulaient-ils pas perdre la majesté d'Atrium?... A cause d'un certain démon gardien nommé Yamy Darnaë, traître d'Arkandas et du Saint Royaume... Delacroix le savait bien, les dieux ne l'ont jamais soutenu dans son projet lorsqu'il décida de s'installer à la cité... Mais maintenant, il est temps de retrouver sa place parmi les favoris, il est temps de vivre, il est resté trop longtemps dans l'ombre de sa malédiction.

Sur la place du crieur, il ne prêta pas tout de suite attention à la foule qui le toisait, il se dirigea rapidement vers Eloïse, la main sur la garde de son épée *

Eloïse, où est le Prince Lucian? Répond vite.

* Les mains jointes et le visage baissé, elle leva honteusement les yeux vers son seigneur *

Mon Seigneur, pardonnez-moi...


* rongée par la culpabilité de son nouvel époux, Eloïse se jeta aux pieds du Vicomte, serrant de ses mains le tissu de son pantalon noir *

* Elle le suppliait?
Quel était ce regard couvert de honte et de désespoir qui meurtrisait le petit minois de sa jeune servante?
Aurait-elle...?... Impossible, elle lui est fidèle!...

Pas le temps pour une séance de confession. Il regarda furtivement la foule, c'est alors que son regard s'y arrêta, comme hypnotisé par une magie sans nom véritable, proche de la persécution et du harcèlement, la foule l'observait d'un regard profondément accusateur, et il se sentit dans une cour d'inquisition.

Qu'attendaient-ils, tous? Ils le regardaient sans rien dire, d'abord intrigué le Vicomte fit silence aussi; il se sentait jugé par tous ces regards, si bien qu'il finit par degainer son arme pour baptiser ce jour.

Il s'arrêta soudainement devant l'escalier centrale de l'estrade, croyant avoir entendu un sifflement strident; il examina la foule pour determiné d'où provenait le sifflement.

Des centaines de lèvres s'animaient et articulaient un mot, encore imperceptible aux oreilles du Vicomte. Seuls les mouvements lui parvenaient pour l'instant : les dents serrées, puis la bouche en coeur, enfin un sourire dément...

Des voix s'elevèrent d'entre les invités, des sons retentissaient et résonnaient comme un écho... L'écho d'une malédiction. Ils étaient tous en train de repeter et de chuchoter le même mot de plus en plus fort, ce mot qui provoque une folie furieuse chez le Vicomte, le fait entrer dans une rage noire, dans une démence sans limite...

Pétrifié par ce mot, Delacroix était comme glacé par le nom de sa malédiction... A présent il la regardait en face, et il fut effrayé par son propre reflet...

Etait-ce réellement son image? N'était-il que cela?
Il se dégouta de lui-même, et s'il s'était vu dans un miroir il aurait vomit...
Comment Félizia peut-elle l'aimer? Comment peut-être respecter par tant de personnes dans ses contrées?





Pensa-t'il, tandis qu'il se réveillait doucement de la torpeur où il était momentanément tombé *

* Et voici que le grand Vicomte Victor Delacroix entrait en scène, pour la denière fois.

Il était pétrifié sur l'estrade, le plan fonctionnait à merveille... Qui aurait pu croire qu'il tomberait dans une telle supercherie?

Lucian avait un poignard à la main, dont la lame était de cristal, pierre qui ne permet pas de se soigner rapidement comme le peut le Vicomte... Avec cela, un coup bien placé et le tour est joué.

Discrètement, il monta sur l'estrade, le Vicomte lui tournait le dos.

Puis sans perdre une seconde plus, il se jeta sur Delacroix, le poignard tenu par les deux mains, de sorte à ne pas rater sa cible et la blesser mortellement *

* Au moment où elle leva les yeux, elle vit Lucian s'attaquer au Vicomte... Elle ne pouvait pas laisser faire cela! *

Seigneur Delacroix!

* Eloïse se redressa, et s'interposa entre le Vicomte et les mains de Lucian qui tenaient le poignard...

Un petit cri, un douloureux gémissement suivi d'un court soupir... Sa robe blanche se teintait de rouge, sa respiration se faisait difficile tandis qu'elle défiait encore Lucian du regard.

Son sacrifice fut tout ce qu'elle pu faire encore, et elle espera que sa loyauté aura pu aider le seigneur Delacroix.

Le poignard l'avait frappée en pleine poitrine, ses forces l'abandonnèrent vite, son petit corps frêle vascilla, Eloïse sombrait déjà *

* Il s'était à peine retourné qu'Eloïse tombait inanimée dans ses bras. Il la rattrapa doucement, la regarda quelques instants; la jeune suivante venait de sacrifier sa vie pour la sienne.

Tuée par son mari, prince Lucian Darnaë, conspirant... Un tel sacrifice de la part d'Eloïse pour que le Vicomte vive, un tel sacrifice de la part de Lucian pour que le Vicomte meure...







Lucian regardait Eloïse d'un air ahuri; visiblement, la situation lui echappait aussi.




La foule imperturbable malgré le spectacle continuait de provoquer le Vicomte, en l'appellant par sa malédiction.




Il laissa Eloïse glisser le long de ses mains, reprit son épée, et d'une rage inouïe il frappa Lucian de plein front *

* C'est le moment. Maintenant. Tout de suite!

Maudits vampires, sans vous Mika serait toujours là!... Mon pauvre Mika...


Sibylle poussa tous les gens de son chemin : elle devait frapper droit, haut, rapidement.

Elle se précipita sur l'estrade, l'épée à la main, et donna un grand coup de lame au Vicomte *

Meurt, Delacroix!!

* Stoppé dans son élan, il détourna rapidement son coup de Lucian pour le porter à son assaillant.


Tout se passa à une vitesse folle, Delacroix arrêta le coup de Sibylle; il frappa si fort qu'elle lacha son épée.

Sa frénésie ne s'achevant pas mais gagnant en vigueur, il asseigna un deuxième coup à la petite conspirante...

En face de lui, il venait de décapiter Sibylle, dont le corps s'écroula aussitôt et dont la tête roula quelques mètres plus loin. Les gerbes de sang tachèrent non pas seulement Delacroix, mais toute la foule.

La conspiration était un echec sans doute : plus de temps pour réfléchir, il fallait agir.

C'était Atrium ou lui, et il fera en sorte que ce soit la cité. Peu importe, il les tranchera tous autant qu'ils sont.*

*Eloïse, quelle sombre idiote!! Pourquoi, pourquoi s'est-elle interposée?!...

C'était la première fois qu'il assassinait quelqu'un, et il fallait que ce soit sa femme.

Reprend-toi, Lucian!

Il tenait encore le poignard dans les mains, tremblantes d'incertitude et de doute.

Il lacha son arme lorsque que le vicomte brandit son épée sur lui. Ce fut alors au tour de Sibylle, deux coups d'épée, et le Vicomte l'avait décapité.

Sinistre merde, la conspiration échouait!

Il savait que la foule allait maintenant intervenir : il reste là où il était *

*le vicomte avait tué Sibylle sous les yeux de la foule. Sibylle, une si jeune fille... Comment avait-il pu l'exécuter ainsi? C'était impardonnable!!

Delacroix, pour tout le respect que j'avais pour vous... Cela ne peut pas se terminer ainsi!

Non, c'était un jugement qu'il n'avait pas à faire...! Non, il n'avait pas le droit de tuer un si jeune fille...! Non, il n'a pas le droit de détruire une cité entière...! Elle ne croyait pas le penser une fois, mais... le vicomte devait disparaître!
Sibylle, pauvre petite... Dans la logique d'Emiko, il fallait la venger! Elle ne devait pas mourir... Emiko n'est pas de nature à faire du mal à quelqu'un mais, le vicomte était allé trop loin!!
Le complot était en train de s'éffondrer... Y avait-il un plan B? Non? Tant pis! De toutes manières, il était trop tard, il était commencé, il fallait le terminer, même si ce n'était pas prévu ainsi...*

Delacroix, tu es allé trop loin!!

*elle leva son poignard, d'autres levèrent leur épée. Ils se jetèrent tous sur Delacroix dans l'espoir de le tuer, et de venger Sibylle, et d'autres encore qu'il aurait pu tuer ou qu'il a tué dans le passé*

* Tous, ils se ruaient tous sur lui... Armés, hurlant, Delacroix était assailli par cette horde de conspirants.
Sont-ils tous si impatients de mourir?


Comme il leur plaira. Le Vicomte se mit à frapper lourdement la meute avec son épée , tout en gardant une distance raisonnable pour ne pas se faire blesser.

Des amateurs... Des pâles copies de conspirants! Voilà ce qu'ils sont, rien de plus.

De toute sa fureur il frappait, et frappait, sans se soucier de qui il tranchait, du moment qu'ils tombaient tous...
Mais la Harde semblait inépuisable...C'était presque incroyable de penser qu'ils étaient autant au début.

Il fut contraint de reculer : on le poussait, on s'acharnait, on tentait de l'encerler pour l'emprisonner et l'etouffer.



Il recula jusqu'au fond de l'estrade, où il se retrouva coincé contre la parroi. Et maintenant?

Ils continuaient d'avancer, malgré les corps qui obstruaient le chemin : ils piètinaient leurs morts, uniquement pour atteindre le Vicomte et l'assassiner.
Le haïssaient-ils autant, pour aller jusqu'à marcher sur des morts?



L'estrade était badigeonnée de sang, tout le monde en était eclaboussé, mais rien n'arrêtait ni le Vicomte, ni la foule d'Atrium.*

*"Non, ce n'est pas possible...."

Juste un peu après qu'Ysari s'était rendu au mariage du prince, le massacre avait débuté... Il sentait le sang, cette odeur qu'il déteste tant! Aussi, il entendait la foule courir vers le vicomte, voulant le tuer, marchant sur les cadavres, les gens que Delacroix venait de tuer...

"Mais ils sont tous suicidaires ou quoi?!"

Ysari avait comprit depuis le début du massacre que leur cause était perdue... Ils n'avaient aucune lueur de chance!!
Il recula doucement, mais sûrement... C'est à ce moment qu'il maudit sa cécité.
L'odeur de sang se faisait de plus en plus forte... de plus en plus de gens succombaient sous la lame de Delacroix.

"Je... je... je ne veux pas creuver comme ça!!"

Quelle mort indigne, que de se faire décapiter par un malade! Même si... même si le peuple d'Atrium l'avait un peu chercher quelque part...!

"Je le sentais mal depuis le départ!!"

Ysari ne voulait pas mourir... Mais vu la fureur du vicomte, la mort était presque inévitable...*

*Yuna était déterminée : dans son esprit, le vicomte pouvait encore succomber. Elle aussi, comme la majorité des conspirants, alla vers Delacroix son poignard levé, pour tenter de l'assassiner.
N'était-ce pas de l'ironie, que de voir un médecin tuer quelqu'un de malade? Yuna ne pensait pas à cela. Elle ne pensait à rien. Elle avançait machinalement, comme les autres, en ayant pour information dans le cerveau : TUER LE VICOMTE.
Elle était sûre ; sûre d'elle, sûre que tout fonctionnerait, sûre que la fin du vicomte était proche.
Yuna marchait sur les corps vides de vie, pour atteindre le vicomte, qui lui tuait tout ce qui s'approchait trop de lui.
Yuna était aspergée par le sang qui giclait des personnes que le Vicomte tuait, car ils l'approchaient trop.
Yuna ne pensait pas... Elle avançait seulement... Elle marchait sur le chemin de la destruction... Le chemin de SA destruction...*

* Un corps semblable à celui de dame Emiko venait de s'ecraser au sol, entièrement tailladé... D'autres suivirent, et ce fut au tour de Yuna de se faire cisailler.

Devant Delacroix se tenait un amoncellement de corps hachés, sanguinolents.

La foule ralentissait en raison des cadavres qui encombraient le chemin, et trouvait quelques difficultés à atteindre leur cible.

Profitant de la situation, le Vicomte descendit de l'estrade par l'escalier qu'avait emprunté Blanche pour monter.

L'hemoglobine lui coulait des mains, gouttait de ses vêtements, son épée qu'il tenait fermement était peignée de rouge... Haletant de rage et de folie, il se dirigea vers la cour du château pour échapper à ses assaillants, et en finir avec eux *


* Suite à la cour *

* Félizia s'était lancée dans une course effrénée. Elle avançait du plus rapidement qu'elle put bien que son souffle fut déjà rauque. Suffocante, elle s'arrêta sur la place du crieur baignant dans une gigantesque mare de sang avec un seul mot à la bouche... Victor...

Des cadavres à l'odeur purulente gisaient sur le sol et Félizia dut tourner la tête pour ne pas vomir. Il lui sembla un instant que la putrescence de la mort s'était imprégnée dans ses vêtements.

Cependant, le temps lui faisait défaut. Elle jeta des regards furtifs autour d'elle puis comprit aux tâches de sang que le combat avait changé de scène. Arriverait-elle trop tard pour aider son cousin ? Le verrait-elle gisant dans une mare de sang, inerte, comme dans ses cauchemars ? Non, ça ne devait pas se passer ainsi... Victor, son aimé, son si bel amant, celui pour qui elle avait attendu si longtemps... Elle ne le perdrait pas une deuxième fois...

Toute cette mascarade, cette haine, tout cela, elle les ferait cesser pour peu qu'elle en ait le pouvoir.

Elle n'eut pas repris son souffle que déjà elle se remit à courir vers la Cour murmurant le nom de son cousin à plusieurs reprises *