Au-delà de la tendresse

* Ayant reçu un message d'Asellas lui demandant de se rendre au Village blanc, Medich s'y trouve dans les plus brefs délais.

Il ignorait la raison de cette sommation, mais il obéissait à Asellas comme à un père. *

* Bera avait aussi reçu un message d'Asellas qui lui demandait d'aller au village blanc, disant qu'il devait lui parler. Bera était naïve, et obéissait elle aussi comme un enfant obéit à son père.
S'y rendant elle vit son frère, qui semblait attendre *

- Médich, que fais-tu là? Asellas t'as aussi demander de venir?

* Tiens, Il a aussi sommé Bera... Pourquoi donc? *

-t'as-t'il dit quelque chose?

je suppose que non...

-Attendons-le, nous saurons alors pourquoi il nous a fait venir.

* Fallait-il vraiment le faire? Ces enfants méritaient-ils la mort? N'y avait-il vraiment pas d'autre solution?

Médich est comme Adelide, il ne renoncera jamais.
Bera suivra Médich dans la mort.

Leur mission est de mourir à la place de Démian pour qu'il puisse éliminer la reine.
Si je mets fin à leurs jours maintenant, ils ne mourront pas criminels. ce sera moi le criminel. J'accepte d'endosser ce rôle pour mettre un terme à cette folie.

Pardonnez-moi, les enfants... Mais il n'y a rien d'autre à faire.
N'y a-t'il vraiment rien d'autre à faire?

Asellas ressentait une peine profonde pour Médich et Bera : dans chaque cas de figure ils mourront.

Pardonne-moi Bera...

D'une hauteur, il décocha une flèche sur Bera, qui la frappa en pleine poitrine *

* Touchée de face en pleine poitrine, Bera tomba en arrière sans même crier, la suprise de l'attaque lui ôta toute voix.

Ses yeux ses fermèrent aussitôt, et elle connu une mort rapide, de la main même de celui qu'elle et son frère attendaient.

Ses pensées se terminèrent sur l'inquiètude que son frère aura en la voyant ainsi. *

- Bera!!

* Il eut à peine le temps d'entendre siffler la flèche, de rattraper sa soeur dans sa chute, qu'il dégaîna son arme de son autre main.
la panique le gagna vite, il regarda partout autour de lui pour voir qui était le scélérat qui avait tiré sur Bera.
Elle avait les yeux fermés, et avait finit de respirer *

- Non!! Qui a bien pu..?!

* des larmes de rage et de peine il pleura; même s'il savait qu'elle aurait donnée sa vie pour le seigneur Démian, il ne pu contenir son déséspoir de la voir tuée *

* Une fois descendu il se dirigea vers Médich.

Le remord et la culpabilité le rongeait encore plus qu'avant : mais il n'avait pas d'autre choix, si ce n'était que de mettre fin à ses propres jours. Mais n'était-ce pas encore plus lâche que tout le reste?

A quelques mètres de Médich il s'arrêta, il ne dit rien; il tenait encore l'arc en main *

* Se retournant encore son regard tomba sur Asellas. Ne se doutant de rien, il supplia à l'aide *

- Asellas, vite! On a tiré sur Bera, elle ne respire plus, elle ne bouge plus, aide-moi...! Je, je ne veux pas qu'elle...

* A ce moment il vit qu'Asellas tenait en main un arc. Quelques secondes de silence, et Médich changea de regard; un regard qui ne comprenait pas, un regard qui accusait, mais qui étaient remplit d'incompréhension *

- Asellas... Pourquoi...?...

* Après quelques instants l'incompréhension laissa place à la rage : il se redressa et couru vers Asellas pour le faire payer *

* Je te demande pardon, Médich. Mais je ne peux pas t'expliquer, tu ne comprendrais pas...

Trop pris par les émotions, Médich allait échoué dans son assaut. Asellas saisit son fouet pour ôté son épée à Médich.
Lui qui avait deux sabres, il saisit le deuxième, mais le duel fut court : quelques enchaînements seulement, et Médich était transpercé par sa propre arme. *

- Tu ne comprendrais pas, Médich... Faîtes de beaux rêves, toi et ta soeur.

* Le souffle coupé, son sort était joué *

- Traître... Asellas, pourquoi...

* Happé par le sommeil, il ne tarda pas à faiblir et à tomber à terre, sur le sol enneigé. *

* Il garda le silence. Bera ne respirait plus, Médich ne respirait plus.
Il resta simplement sans bouger et sans rien dire, n'ouvrant même pas la bouche.

La situation s'allégeait, mais sa conscience devenait très lourde.
Mersile est sans doute déjà allée parler au roi.
C'est bientôt terminé. *

* Elle a avait trouvé cela un peu curieux qu'on demande au frère et à la soeur de se rendre au village blanc, alors qu'Asellas aurait bien pu leur parler au repair.

Adelide avait suivit Médich : elle assista à toute la scène.
A la fois prise par la colère et le mépris, elle savait au fond d'elle qu'un jour Asellas ferait une chose pareille. Il n'a jamais été comme eux.

Elle s'approcha doucement, et mis le fil de son épée à côté de la gorge d'Asellas *

- je savais que tu nous trahirais. Mais de là à tuer Médich et Bera, je ne pensais pas que tu irais aussi loin.
Maintenant que tu es pris, je ne te laisserais pas fuir.

- Tu étais là depuis avant?

Pourquoi n'a-t'elle pas tenté de m'arrêter?

- Tu n'as jamais essayé de comprendre quoi que ce soit. Tu as toujours exécuté les ordres comme ils t'étaient donné, sans jamais te poser de questions. Peut-être est-ce ta plus grande qualité, qui sait...


* Il se retourna doucement pour être en face d'elle, leva le sabre de Médich, et donna quelques coups dans l'arme D'Adelide sans qu'elle bronche *

- Mais toi, es-tu capable de me tuer? Personne ne te l'a ordonné, alors tu ne le fera pas maintenant, sauf si je t'attaque.

- Alors attaque moi, qu'on en finisse une bonne fois pour toute.
Même sans nous, tu verras, Démian réussira sa mission.

* Croyait-il pouvoir s'en sortir comme cela? Oh non,Asellas, tu es allé bien trop loin cette fois.

Demian s'approcha à pas de loup, et avant qu'Asellas ne pu frapper Adelide avec l'arme de Médich, il lui passa le bras autour du cou et serra, serra, pour l'etouffer de toutes ses forces.

Il se débattit bien, mais à deux ils le maîtrisèrent, et Asellas finit par suffoquer.

Une fois inerte, Démian le laissa tomber par terre, avec le frère et la soeur *

* Adelide regarda Demian d'un air résolue, et lui demanda *

- Mon seigneur, comment allons-nous procéder maintenant?

- Nous n'attendrons pas plus, si Asellas a prit les devants, c'est qu'il a dût convaincre quelqu'un d'autre. Je pense que Mersile est allée nous dénoncer, ne perdons pas de temps.

* Démian et Adelide se mirent en route immédiatement vers la ville, en coupant par la nécropole *