Retrouvailles providentielles?...Ou funeste...

*Interpellé par la voix de cette femme est par le nom avec lequel elle l'a appellé, le Vicomte resta figé sur place ; toutes ses pensées momentanées étaient partis, sa gorge se nouait, son coeur lui faisait mal.

Il n'avait pas entendu cette voix depuis fort longtemps, elle résonnait dans ses oreilles comme une chanson dans un rêve. Il n'osait croire à la réalité de cette voix, aussi, il mis un certain temps avant d'admettre que c'était bien à lui que la femme s'adressait.

Il n'osait se retourner de peur que la personne disparaisse, mais en même temps il n'osait pas non plus de peur de se tromper. Et si c'était bien elle, il ne saurait que penser.*

*Il se retourna rapidement, et se trouva en face de celle qui l'appellait ; il ne voulait pas en croire ses yeux, et pourtant il se risqua à lui répondre*

...Félizia...?...

*Sa voix tremblait, et il essayait de le cacher autant qu'il le pouvait ; cette femme qui l'appellait Victor lui ôtait toute sa force et sa confiance, sans que ce fut toutefois désagréable*

*Elle remarqua son ton de voix hésitant et dubitatif qu'elle pouvait comprendre car elle avait ressentit cette même sensation quelques minutes auparavant à la herse*

Qui crois-tu être en face de toi ? Je ne suis pas un songe, Victor, je suis bien là devant toi et c'est bien moi que tu regardes ... Ne sois pas effaré ... Les circonstances m'ont enfin permis de te retrouver après toutes ces années, bien de choses se sont passées dont tu dois être informé ...

*Elle s'approcha doucement de lui et retira sa capuche qu'elle avait remise après s'être présentée au garde, découvrant ainsi son visage*

* Le Vicomte ne comprenait pas grans chose à la situation qui_ et c'était rare_ le dépassait*

Félizia... Comment as-tu su su que je suis ici?... Comment... C'est si étrange, je...

Je ne sais que dire, ni que faire... Je ne pensais pas te revoir ici, et en ces circonstances.

* Il voulu toucher le visage de Félizia, mais se ravisa de peur qu'elle s'estompe comme un fantôme*

Comment puis-être sûr que tu n'es pas une illusion?... Je l'ai eu tant de fois. Tu m'a manqué, Félizia...

Pourquoi es-tu venue?...

* le sourire lui vint presque aux lèvres*

*Elle vint poser son doigt sur la bouche du Vicomte pour qu'il cesse de poser tant de questions. Dès qu'il cessa, elle retira son doigt et lui caressa délicatement le visage*

Tu m'as aussi manqué, Victor ... Malheureusement, j'ai des mauvaises nouvelles à t'annoncer ... Anthyen est attaqué par le marquis de Laedh-Ebenh ... et mes parents sont morts, je n'aurai pu venir dans le cas contraire ... Je t'ai cherché pendant des nuits entières, comment je t'ai retrouvé ? Peu importe, l'important c'est que je sois là ...

*Elle contempla son visage et une larme de joie coula sur son visage pâle*

* Le vicomte lui essuya la larme du bout du doigt*

Non Félizia, ne pleures pas maintenant, Je...

* Avec tout ce qui se passait en même temps, il avait du mal à décider que faire*

Je dois retourner à Anthyen, mais avant je dois arrêter quelqu'un...

* Il appella des gardes, et leur ordonna d'arrêter Jad, et de prévenir la reine de son départ immédiat, et qu'il enverrai sa garde personnelle pour proteger la reine d'une eventuelle attaque*

Tu dois rester ici, je ne veux pas qu'il t'arrive malheur à Anthyen.

Laisse-moi t'accompagner, je t'en supplie, s'il t'arrivait quelque chose, je ne me le pardonnerai pas ...

*Elle lança au Vicomte un regard suppliant qui laissait transparaître ses craintes*

Et risquer de te laisser tuer? Jamais.

Reste Félizia, je serai de retour bientôt.

*Elle ne put laisser transparaître une note de tristesse au fond de ses yeux*

- Je t'ai enfin retrouvé, et, déjà, nous allons être séparés ... Je t'en prie, Victor, reviens vite ...

*Elle lui fit une délicate bise sur la joue afin de lui montrer son affection*

* Le baiser de Félizia le cloua sur place ; il devait partir mais il resta là, ne quittant pas ce visage fantomatique du regard*

Victor, si tu restes là plus longtemps, je ne te laisserai plus partir ...

*Elle regarda intensément le vicomte et passa, avec amour, sa main dans ses cheveux*

Si je reste encore, c'est que tu le veux bien ; ce sont tes yeux, tu le sais bien...

* Il ne bougeait toujours pas, ses lèvres remuaient à peine pour articuler les mots ; il l'a regarda encore quelques secondes, puis il prit sa main, l'embrassa sur le revers avant de détourner la tête et de s'en aller vite vers l'écurie pour aller chercher son cheval et retourner à Anthyen*

*Elle le regarda partir et dès qu'il ne fût plus dans son angle de vision, elle se retourna et pris le chemin inverse*

*Elle s'approcha doucement derrière Félizia*

C'est donc vous, la femme qui occupez le coeur de Mon Delacroix ?

*elle caressa les cheveux de Félizia puis les senti délicatement et se mis en face de la jeune dame*

Il interdit son coeur à toutes les autres femmes, ce petit chevalier noir... Vous le rendez triste, le saviez-vous ? Et je ne peux rien faire contre...
C'est si étrange de vous avoir en face de moi, comme ça... Si... vulnérable.
Votre charme est envoûtant, vous êtes tel un songe...

*Anya s'approcha doucement de Félizia et elle lui chuchota à l'oreille*

Ne voulez-vous pas en devenir un ? Je peux vous aider à ne devenir qu'un sombre et lointain et souvenir ; sans douleur et sans peur...
Ce serait mieux pour ce cher Vicomte.

*elle recula d'un coup puis mis ses mains derrière son dos, entousiaste comme une enfant devant un nouveau jouet*

Voulez-vous jouer un petit jeu avec moi ?

*se retourna face à Anya*

Ah oui ? Vous m'envoyez navrée ...

*lui chuchotta à son tour dans l'oreille*

Pauvre folle ... Je n'ai que faire de vos occupations puériles ...

*lui esquisse un sourire mesquin puis continue son chemin*

*elle éclata de rire*
Ouh...

Vous vous sentez forte, alors que vous n'êtes qu'une toute petite larve qui se tortille sur une montagne de déchets.
Mais j'aime ça, j'aime !

Je brûle de l'intérieur !!! *elle rigolait encore*
Je brûle d'envie de te jetter à terre, de voir ton sang couler délicatement sur ton beau visage... Et de me nourrir de ce sang encore chaud...
De croquer cette belle peau pâle...

De l'arracher de ton corps, petite vicieuse !!! Hum... De vous étrangler lentement, de mes belles mains...

Non, non, non... Non Anya, arrête.

*elle s'approcha de Félizia et lui pris la main*

Pardonnez-moi, je ne dors plus ces derniers temps, ma tête me fait mal...
Je vous demande pardon.

*elle se mis à pleurer, et tomba à genoux devant Félizia puis se mis à hurler*

*retire sa main de celle d'Anya*

*prend un air neutre touchant presque à l'indifférence*

Sachez que je me sens ni forte ni quoique ce soit des adjectifs que vous avez employés pour me décrire ...
Et d'ailleurs, de quel droit prétendez-vous me connaître ? Qui êtes-vous pour cela ?

*la regarde, d'un air dépité*

Je ne crains que la folie, qui vous ronge lentement, puisse vous accorder un pardon ou quoi que ce soit de similaire ...

Pleurez autant que vous le pourrez, vos larmes ne répareront point les insanités que vous vous permettez de débiter à des gens qui ne vous veulent aucun mal ...

*Anya se releva avec un sourire perfide*

Je ne pleure pas, madame... Je me ris de votre bêtise.

Vous êtes si manipulable... Oui et fragile comme une petite poupée de porcelaine. Je connais vos faiblesses, je les devine à votre regard nostalgique... Oh oui ! Vos yeux disent tout ce qu'il y a à savoir ! Mais bientôt ils ne diront plus rien...

Ne vous en faîtes pas, je vous ai promis une mort sans douleur... Maintenant je m'en vais, à bientôt j'espère...

*elle éclata de rire puis commença doucement à reculer, elle mis un doigt sur sa bouche*

Mais chut, nous ne sommes jamais rencontrées, n'est-ce pas ?

*elle s'approcha d'un coup de toi et t'embrassa la joue*

Mmh, je pourrais faire quelque chose pour cette peau...

*elle fit un clin d'oeil à Félizia puis s'en alla en courant, on pouvait entendre Anya chantonner au loin *

*elle soupira exaspérée*

Pauvre folle ....

*puis s'en alla*