Le rituel à commencé

* Jad resta sur ses positions, puis courut soudainement vers son adversaire. Il sauta sur le corps du démon et posa ses pieds sur le torse de ce dernier. Il pousas de toute ses forces, mais le démon ne bougea pas d'un poil. Il fallait donc passer au stade supèrieur. Un fois au sol, il s'accroupis et dit, dans une voix qui faisait écho : *

Black Flare

* Des flammes sortirent du sol et enveloppèrent le démon. *

* Jad sentit la lame s'enfoncer en lui, mais il attrapa la lame de sa main gauche et tourna sur lui même pour la cassé. Il sortie ensuite la lame de son ventre. Le sang coulait lentement du corps de Jad, mais celui-ci ne sentait presque rien. Croyait-il vraiment le faire souffrir ? Lui qui avait vécut pire que ce que ce démon pouvait imaginer lui faire ? *

Sword Master

* Le baton de jad devient un épée eclatante, la lame étant plus grande que le baton d'origine. Il courut vers son adversaire et planta son épée l'épaule de son adversaire. *

* Plus par émotion que par curiosité, la reine se rendait à la cathédrale :
la main sur le coeur, ses doigts se crispaient à mesure qu'elle avançait. Une crainte... Peut-être la crainte qu'on le lui enlève à nouveau.


Pourquoi d'ailleurs y allait-elle?... Etait-ce de l'espoir qui lui nouait la gorge, lui brûlait les poumons, et lui consumait le coeur?...

Quel espoir donc?... Celui de retrouver quelqu'un?...


" un démon mort ici... "... Ses pensées s'étaient tournées ver son défunt mari... Même si pour elle ce fut une idée inconcevable, rien qu'un soupçon de doute pouvait lui rendre un sourire.
Un sourire qui s'effacera aussitôt qu'elle sera revenue à la réalité.


Le chemin paraissaît sans fin... La lumière rouge semblait inaccessible...
Et une fois l'illusion parcourue, que devait-elle penser?... La voilà devant la réalité qui une fois de plus l'avait trompée*

* Du bruit derrière lui...


Delacroix entendit quelqu'un arriver de son côté. Il se retourna brusquement, et quelle surprise!...
Mauvaise surprise... Il avait bien insistait sur le fait que tout le monde devait rester à l'intérieur.


Il empoigna la personne qui venait d'arriver aux bras*


Pourquoi êtes-vous sortie, ma Reine?... Pourquoi?...


* Son ton insistant, toujours mielleux devant la reine comportait tout de même une pointe menaçante*


Vous devez rester dans le palais, vous le savez bien.


* Il l'emmena aussitôt dans une ruelle, à l'abri du regard du démon : il avait prit le soin de faire attention que celui-ci ne la remarque pas*


Pourquoi êtes-vous ici...?...


* Le Vicomte tenait la reine toujours fermement aux bras.*

* Suite dans le sujet : une inquiètude malsaine*

* une fois retourné sur le lieu du combat, le Vicomte soupira à la vue de Jad*


Encore?... Mais quel mécréant... Quelle lenteur, quelle incapacité, quelle...


Oh! je vais finir par le faire moi-même et le faire passer pour mort!

* Que c'est étrange d'être attirée par cette menaçante lumière...

Elle était sûre de l'avoir déjà vu quelque part, et comme inconsciement elle avançait encore vers celle-ci... Jusqu'à se retrouver devant une forme noire, une ombre, elle était grande, si imposante, s'en était presque rassurant.


Une personne avançait vers elle... La lumière semblait émaner de lui. Eblouit, la reine plissa les yeux, l'éclat se fit si intense qu'elle ferma les yeux...

Elle cru les réouvrir, et voir cet homme qui, il y a longtemps, l'a tiré du lac gelé... Il semblait lui tendre les mains. Ou était-ce une une illusion de son esprit encore une fois?*

* Le vicomte n'en croyait pas ses yeux : la reine était en face du démon, elle était venue à lui, et lui tendait les bras, grands ouverts!

Il n'en revenait pas...*


Mais quelle folle, quelle folle, quelle folle!!!... Sombre absurdité réincarnée, terrible démence enfermée dans un corps de femme!

* En arrivant, le vicomte avait violement poussé Jad par terre pour accèder à la reine.

Il fut cependant stopper par une barrière invisible : ses sorts semblaient ne rien y faire, et les dieux semblaient ne pas vouloir lever ce voile incolore*

*Le demon fixait Illamina avec un regard froid et obscur... Elle qui devait payer, elle qui devait expier.*

Toi...toi...tu...tu as...

*Sa respiration se faisait entendre bruyament, sa colère se sentait dans son souffle, il se souvenaît du moment ou la cité fut batie et que sa tombe fut pillé pour laisser place a une nouvelle civilisation, sa colère monta!il se concentra sur sa rage, puis, le sol se mit à trembler et le démon bougea le bras gauche*

Toi, tu vas payer, prépare toi à mourir...

*Il fonça vers Illamina, son hurlement à faire grincer les os s'amplifia, mais, il s'arreta net*

mon ôte, Slorak, je...

*Mais pourquoi?... Pourquoi Slorak essayait-il maintenant d'anéantir le fruit de sa quête?... Pourquoi annihiler ce pour quoi il s'est sacrifié?Le démon n'avait plus aucun contrôle sur un seul de ses membres, et l'ôte prit son épée et la planta dans son coeur qui battait pour deux, puis la ressortit et la replanta et continua cela dans un rhytme infernal, le demon ressentait la douleur bien plus que Slorak. La créature démoniaque se mit a hurler de plus en plus en plus fort.


mais Slorak continua de se planter son épée dans le corps, jamais sans ralentir, toujours avec autant d'ardeur. Mais pourquoi?... Relevant doucement la tête, nous n'aurions su qui parlait mais une voix provenait du corps habité par un homme et un démon dit *

p...A...S... ToU..t D..e... SuItE... Pas... EnCo...R..e...


*Un dernier coup d'épée dans ses entrailles fit jaillir de géantes flammes bleues du corps : il se consumait lentement, les bras lachèrent l'arme, puis il tomba raide aux pieds de la reine*

* Les flammes avaient fait rougir ses joues. le reste de son visage avait pris cependant une teinte blanche... Non pas blanc comme une robe de mariée, mais plutôt tel un drap de sang immaculé, sur lequel un endroit vierge de toute souillure rouge était resté.


Ses bras avant tendus vers le démon tenaient son cou, comme si elle avait souhaité ne plus respirer. La bouche légèrement entre-ouverte, aucn ne sortait de celle-ci, aucun souffle ne s'en dégageait, et si l'on avait mis un miroir pour percevoir de la buée provenant d'une quelconque respiration, ce dernier n'aurait refleté qu'un visage figé.


Des larmes vinrent refroidir ses joues brûlantes, et en même temps elles réchauffaient un visage absent de vie.


Elle se mit à chanceler, puis à son tour elle tomba à genoux de telle manière qu'on aurait cru que ses jambes avaient cassées.

Et, toujours sans rien dire, la reine baissa la tête, semblant être prise de remords et de honte... Etait-ce un desespoir?...
Oui, elle croyait avoir vu son défunt mari, et maintenant c'était un démon ancien nommé Asmodée qui brûlait à ses pieds.

Comment avait-elle pu autant se fourvoyer?... Elle ne se posait pas la questionn elle n'aurait su dire ce qu'elle pensait*

* Comment comprendre ce qui venait de se passer?

En huit mille ans de vie, jamais, Ô grand jamais le Vicomte avait vu une pareille chose : un démon ancien venait de s'ôter la vie devant sa proie.

Et la reine qui n'a pas bouger... Etait-elle folle, ou ensorcelée? La question ne se posait pas, il avait bien son idée.

A ce moment précis, il fut pris de l'envie d'aller gifler cette reine puérile et inconsciente. Plus que sa vie, elle avait mis en péril une ville entière. Sa propre ville, qui plus est!


Oui, il voulait la gifler, la frapper pour lui faire comprendre son erreur puisque les discours ne suffisaient visiblement pas. Quel sorte d'enfant était-ce là? Une petite gamine insatisfaite, on dirait qu'elle cherche un jouet, mais que cherchait-t'elle en fait?...
Ses larmes, son expression, ses gestes, elle tendait les bras vers le démon, croyait-elle voir quelqu'un de familier? Avait-elle des illusions? Si tel était le cas, elle était encore plus dangereuse que tout autre menace dans cette ville.

La correctionner? Mais ce n'est plus une enfant! Même si son comportement prouvait le contraire... Mais alors que faire? la secouer un bon coup? Lui hurler dessus? Mais je ne suis pas son père bon sang! Quoi qu'elle en aurait bien besoin. Je l'a prendrai alors sous mon autorité?... elle ne dirait pas non, je le sais... Elle dira oui car elle a peur, elle a peur de tout : des gens de sa ville, de ses serviteurs, de son fils, ... De moi?... je suppose, mais si je la traite avec douceur, sa peur s'appaisera... Elle ne doutera tellement plus de moi, que rien ne pourra lui faire changer d'opinion sur moi, je lui dirais tout ce qu'elle veut entendre, et elle n'entendra que ce que je veux qu'elle entende... ira-t'elle jusqu'à m'obéir, se plier à mes lois, exécuter mes ordres?... Il me suffira juste de la plaindre et de l'écouter, de lui dire que son malheur est immense, sa peine inconsolable, sa douleur inégalée, sa fatalité nouvelle et inimaginée. Elle se morfondra alors toujours et encore, se complaisant dans un néant de miasmes et de folie.
Elle sombrera vite, pauvre créature affable... Elle s'enfermera dans sa chambre pour ne plus en sortir, croyant qu'elle aura fait le bon choix, elle aura fait mon choix.
Je pourrais alors agir librement, sans entrave, elle est la seule personne qui rattache la cité à la vie. Lucian? il n'en a rien à faire, il se moque éperduement du sort de la ville. Si sa mère sombre dans la folie, lui aussi prendra peur, il aura peur de la fatalité qui s'abat sur sa famille, c'est un froussard, il ne sait que parler, et au pire, il ne lachera qu'un dague dans le dos s'il en a le cran...
Mais il ne l'aura pas longtemps, peu à peu les personnes autour de lui vont disparaître, une à une, tour à tour, ils vont tous tomber tel un château de cartes mal érigé. Que lui restera-t'il... Eloïse? Elle est à mon service et m'est fidèle. Si j'arrive à anéantir le Prince, j'anéantis la ville entière. Et si la ville entière meurt doucement dans un feu invisible, que feront les gens? Ils vont cesser de croire, tous les auront abandonner, d'abord Yamy, puis Illamina, puis Lucian, sans compter les autres qui vont disparaître, où vont-ils mettre leur espoir? ...
Nul part.
Et le chaos va rapidement se mettre en place, plus personne ne pensera à Victor Delacroix, ils vont s'entretuer comme des chiens sauvages se lacèrent le corps pour un vulgaire morceau de viande, et je n'aurait même pas besoin de les faire taire : ils le feront tous seuls. Et Jamais elle ne l'apprendra... Tout le monde sera occupé à autre chose, et nous seront tranquilles, en paix... Elle m'aimera sans jamais rien savoir. Elle ne doit pas savoir, Félizia tu ne dois pas savoir...
Tu ne sauras jamais, et s'il le faut je les tuerai tous moi-même pour toi, Félizia...*



Ma reine.


* Ses pensées ne durèrent que quelques secondes : il avança vers Illamina, puis s'agenouilla devant elle*


Altesse, vous n'avez rien?... Allez-vous vous bien? Laissez-moi vous aider...


* Il regardait la reine pleurer, suivait des yeux ses larmes coulantes qui s'en allaient mourir sur son col de dentelle*

* Jad, qui était rester en retrait, ne comprenait pas la réction du vicomte.


Il se leva, sans rien dire. Quelque chose n'allait pas , il le sentait bien*

* La reine ne disait rien. Elle se leva avec l'aide du Vicomte Delacroix, et se dirigea vers le palais en s'appuyant sur le bras du Vicomte : ses jambes étaient encore chancellantes*

* Lucian, arrivant sur les lieux pour voir comment allait sa mère, tomba sur celle-ci dans les bras du Vicomte.
Une colère indescriptible alors bouillonna à l'intérieur du Prince*


Lâchez ma mère, sombre et inutile pervers!

* Il posa sa main sur la garde de son épée pour la dégainer au moment voulu, et s'avança brutalement vers le Vicomte pour l'éloigner de sa mère*

* La reine, voyant son fils menacer le vicomte Delacroix, prit aussitôt sa défense*


Lucian! Cela suffit! Quand te comporteras-tu comme un adulte? le Vicomte m'aide, et veille sur toi, et toi tu l'insultes!... Tu m'exaspères!...


* Lucian resta figé, tandis que la reine et le Vicomte rentrèrent dans le palais*