besoin de concentration

*Amberlë avait besoin de trouver un endroit calme pour se concentrer. Elle s'assit donc au bord du fleuve et contempla son reflet...
Elle cherchait une solution pour réussir à aider Akordia. Elle devait trouver le moyen de faire crier Félizia assez fort pour que ce cher Victor Delacroix vole à son secours. Mais il fallait aussi qu'Amberlë puisse se sortir du pétrin dans lequel ele risquait de tomber si Victor comprenait qu'elle était la source des cris de sa cousine.Sans oublier qu'elle voulait profiter du piège pour s'amuser un peu...
La solution lui apparu subitement, mais elle devrait user de la magie...la sienne suffirait-elle? Il lui fallait un sort, une potion, n'importe quoi, et ce avant le mariage...
Amberlë s'allongea sur la berge, les pieds nus dans l'eau, et laissa ses pensées vagabonder, elle trouverai ce qu'il fallait mais elle reporta sa tâche à plus tard, profitant de la brise qui soufflait.*

* Medich marchait sur la rive droite du fleuve. Tout en avançant, il astiquait ses bagues, qui sont de grande valeur.

Cela finit, il regarda l'heure sur son pendule : regardant le cadran de sa montre finement ciselée, il fut d'un coup interrompu dans sa contemplation par une lumière rouge qui provenait de la cité. Il referma sa montre, puis ses yeux se rivèrent sur l'autre berge : il y vit une femme méditant.

La regardant sans interruption, il la dévisageait d'un air envieux et supérieur*

*Amberlë sentant une présence se releva et ouvrit les yeux. Elle ne perçu rien au départ, éblouie par la lumière...
Puis elle distingua les contours de l'homme qui se tenait sur l'autre côté de la rivière. Il l'observait. Elle n'y préta pas attention, son regard étant attiré par l'étrange lumière rouge qui flottait sur la ville.
Quel était ce phénomène?
Elle se releva pour mieux voir mais glissa, gênée, elle se retourna vers l'homme d'en face, espérant qu'il ne l'avait pas vu...mais il la regardait toujours, un sourire s'était dessiné sur ses lèvres.
Elle se releva une seconde fois et se mut à son tour à fixer Medich.*

Voilà une belle créature, qui se pâme sur une rive... Pendant un court instant, j'ai cru à une nymphe...

[euh, je suis désolée de faire du hors-jeu, mais ce que tu as écrit, c''est quelque chose que ton personnage pense ou que ton personnage dit?]

C'est pas entre étoile, donc non..... Réponds STP

*Amberlë méprisait tout sentiment amoureux mais une telle flatterie ne la laissait pas indifférente, elle se mit à rougir. De plus le compliment venait d'un jeune homme plutôt charmant. Feintant d'ignorer les propos de Medich, elle engagea une conversation:*

Bonjour... Qu'est-ce qui vous amène par-ici? On voit rarement des gens seuls sur les berges du fleuve...

*Comme pour elle-même:*

Par contre, les couples sont trop nombreux je trouve....

Oh, vous savez... Je vais, je viens, je divague, je pars, je m'en retourne puis je reviens...


Dites-moi, vous ne vous êtes pas fais mal, j'éspère?

*Amberlë lui répondit sur un ton de défi:*

Non, je ne vois pas pourquoi... pu feinter..pas le voir..crétin..crétin

*Avec un sourire:*
ce n'était qu'un peu de saleté...
Ca vous dirait de vous promener avec moi?

*Elle avait completement mis de côté sa mission et l'inspiration qu'elle était vene quérir sur les berges....
Amberlë remit ses chaussures et sans atendre la réponse du jeune homme, elle traversa la rivière sur un pont tout proche pour le rejoindre...*

* Medich souria en voyant la jeune femme avancer vers lui*

Pourquoi vous vous seriez fait mal?... En tombant du ciel pardi...

*Amberlë se renfrogna, elle ne pouvait concevoir une tele gentillesse de la part d'un homme dont elle ignorait tout*

Détrompez vous, je ne vient pas du ciel, je suis toute droit sortie des Enfers...
Je sais ce que tu veux, tu veux, tu veux...

*Changeant subittement d'attitude, elle fit un clin d'oeil omplice au jeune homme.*

Oh... Vous sortez droit des enfers, serait-ce la raison de ce ciel rouge...


Jamais je n'aurai cru une créature démoniaque capable d'être aussi belle, votre aura me charme d'une douce manière...


* Medich regarda longuement Amberlë dans les yeux*


Quel est donc ce feu qui brûle dans vos yeux?... je perçois une flamme agitée, qui danse sur un drôle d'air... Quelle est donc cette chanson?...
Attendez, oui!... Je vois une ambition, un dessein...

Rarement, j'ai vu une telle lueur émaner ; il a fallu que je rencontre une dame des enfers à l'apparition d'ange pour la revoir une fois de plus...

*Amberlë détourna rapidement le regard*

Il ne doit pas savoir...pas savoir...pas savoir....

*Puis d'un ton angélique et plaisantant*

Arrêtez, vous me faites peur, lire dans les pensées est un don rare...Je ne sais trop si je dois vous admirer ou vous redouter!

*Ceci était vrai, Amberlë se méfiait du jeune homme, elle se méfiait de tout globalement, sans distinction, mais elle se sentait par ailleurs attirée par lui, comme envoutée, il y avait longtemps que ça ne lui était plus arrivé..depuis...son coeur fit alors un bon*

Stupide...vil mortel...

L'admiration est cousine de la crainte, dit-on... L'un ne s'obtient pas ni n'existe sans l'autre, c'est comme les Delacroix, n'est-ce pas?...


* Medich continua de la dévisager*


Oh! ne soyez pas gênez, je m'emporte, et c'est probablement la cause de votre embarassement. Mais ne détournez pas les yeux, je n'aime pas que l'on me rappelle mon pouvoir...

* Il prit le visage d'Amberlë au menton, et tourna la tête de cet ange noir vers la sienne. Sa prise sur Amberlë, il l'a fit telle une douce caresse*

Quelque chose d'autre vous troublerait?... Vous semblez si déchirée...

Se taire, se taire...Hiiiiiii....Delacroix...

*Une lueur de peine traversa le regard d'Amberlë et s'effaça aussi rapidemment qu'elle était venue*

On se connait à peine, ce que je peux penser ou ressentir n'est pas votre affaire...

*Malgré cette "remontrance" elle ne chercha pas à se dégager des mains du jeune homme, qu'elle trouvait décidément bien trop charmant...*

Cette pointe de délicatesse dans votre voix...

Cette lueur étrange dans vos yeux...

L'aura qui émane de vous...


* Pendant un instant, il refléchit*

Oh! vous cachez et manigancez quelque chose... Une femme qui a du caractère, et qui semble aimer les pièges...


Voulez-vous que je vous en tende un? ... Je vous assure que vous ne vous y attendez pas...

* Medich recula de quelque pas, toujours en regardant Amberlë, un léger sourire sur le coin des lèvres*

*D'un ton complice et malicieux*

Essayez, vous verrez....

*Amberlës'attendait à tout, et espérait bien que sa remarque engendrerait une réaction vive de Medich.*

* Medich leva ses deux mains, puis les disposa en éventail près de son visage, puis en deux ou trois flash éclatant il disparu. sa voix parvenait toutefois aux oreilles d'Amberlë*


Oh, belle ténébreuse... Si vous voyiez tête en ce moment même...


* Médich était maintenant derrière Amberlë, et tira le cordon de son vêtement*

*Amberlë venait de comprendre..*

Vous voulez jouer à ce que je vois, en revanche, vous je ne vous vois pas...
Vous n'abandonnerez pas, n'est-ce pas?

*Elle se doutait que Medich devinerait de quoi elle parlait...*

Ma chère, vous n'allez pas avoir besoin de me voir, vous n'en ressentirez pas la nécéssité, et ce n'est pas un devoir.


* Medich fit glisser le vêtement d'Amberlë sur ses hanches*

Je suis tendre lorsque l'on m'accueille chaleureusement... Je n'aime pas avoir à forcer l'accès à une personne.

profite,profite,profite

*Profiter, oui, Amberlë savait comment tirer parti de la situation,elle devrait absolument se plier aux désirs de Medich, elle avait besoin de lui, une esquisse de plan mijotait dans sa tête. Un mélange de dégoût et d'avidité se bousculait en elle. Un brin de séduction dans la voix...*

Jusqu'où irez-vous?
Non, ne me répondez pas, je préfère conserver le mystère...

le pouvoir, le pouvoir....

*Le souvenir de l'humain qui l'avait trahi lui traversa l'esprit.*

douleur,douleur,douleur

*Remettant son vêtement.*

Non! Je ne peux pas....

*Amberlë commença à s'enfuir, puis se rappellant sa mission, elle revint sur ses pas...regardant le vide, pensant observer Medich, qui en réalité était à côté d'elle.Essouflée*

Je ne sais plus...je suis désolée..

*Elle tomba à genou, son habit qu'elle n'avait pas rattaché, tomba à nouveau.*

* Medich, qui avait fait cessé sa magie et était redevenu visible, s'agenouilla derrière Amberlë*

Allons... Un de perdu, dix de retrouvés, et les dieux savent que j'en vaut bien dix...


Laissez vos mauvaises expériences de côté...


* Il lui caressa l'épaule, et l'embrassa dans le cou*


Mais si vous avez trop peur, je ne suis pas forcé de vous quitter... Vous pouvez retser avec moi, sans qu'aucun engagement nous lie, oubliez vos mauvaises expériences, et apprennez à connaître d'autres choses...

*Amberlë ouvrit la bouche pour parler mais aucun son n'en sortit, elle la referma lentement, dégluttit et tourna son visage vers Medich...

Puis lentement des larmes vinrent perler ses joues, elle était perdue....*

Quelles sont ces larmes sur votre visage?


Cette substance chaude et incolre qui inonde vos joues?

Serait-ce des pleurs de chagrin? de Joie? de déséspoir ou de résignation?

les larmes, la terre, l'eau

Ce sont des larmes de rage...contre moi-même!!
Etre sotte au point de pleurer devant vous....

le feu, l'air, le sang

*D'un revers de main, Amberlë essuya ses joues; puis envoya une gifle à Medich.*

Vous n'avez rien vu de mes pleurs!C'est un ordre
Et de toute façon,vous l'avez mérité, autant que ça...

*Amberlê penchant son visage sur le côte, s'approcha de Medich, et déposa un baiser sur ses lèvres.*